N°48 / Septembre 2017
Le flash d’informations des spécialistes dans la sécurité incendie, la sûreté, les TIC (Technologies Information Communication)
et la domotique au sens large du terme.
CCF est au cœur de la filière et souhaite promouvoir Anitec auprès de ses clients, des installateurs électriques spécialisés et des installateurs de sécurité.
Pourquoi CCF a rejoint le conseil d’administration d’Anitec ?
Depuis plusieurs années CCF est membre actif d’Anitec. Pour nous c’est la possibilité de participer aux actions de la filière. CCF a souhaité contribuer au développement d’Anitec en apportant son expertise technique ainsi que son écosystème fabricants.
CCF est en effet un des acteurs majeurs de la distribution spécialiste en sécurité et communications, présent en France avec 11 agences et filiales du groupe international Sonepar. CCF est au cœur de la filière et souhaite promouvoir Anitec auprès de ses clients, des installateurs électriques spécialisés et des installateurs Sécurité. Nous organisons régulièrement des journées clients où nous présentons nos solutions globales autour de la convergence IP.
Les technologies vendues par CCF s’intègrent dans le Smart building et les Smart cities intégrant par là même les activités de sécurité électroniques, des axes stratégiques pour le développement de SVDI. De nombreux points de convergence actuels et prospectifs entre CCF et Anitec.
Philippe BLIN Vice Président du GIMSSI
Philippe BLIN, Président d’Anitec, vient d’avoir l’honneur d’être élu Vice Président du GIMSSI et membre du bureau.
SVDI intervenant pour le BAC PRO SN
Les entreprises sont souvent réticentes à accueillir des élèves qui ont des difficultés à maitriser les savoir-être et n’ont pas toujours la bonne posture au sein de l’entreprise.
C’est dans ce cadre que SVDI est intervenu au côté de Luc PRINCE, inspecteur de l’éducation nationale à l’académie de Versailles, en charge du Bac Pro SN (Bac pro Systèmes Numériques, option SSHIT : Sûreté et Sécurité des Infrastructures, de l’Habitat et du Tertiaire), auprès des enseignants afin d’attirer leur attention sur les compétences transverses, indispensables pour le bon déroulement d’une période de stage en entreprise.
SVDI et la FFIE place Beauvau
Rencontre au sommet à la Délégation aux Coopérations de Sécurité place Beauvau cet après-midi, entre les organisations professionnelles rassemblant les spécialistes des technologies de sécurité, Monsieur le Préfet Philip Alloncle et Madame Elisabeth Sellos-Cartel.
SVDI et la FFIE ont argumenté pour intégrer, dans le livre VI du code de la sécurité intérieure, les techniciens de mise en service et ceux de maintenance des systèmes électroniques de sécurité. Intrusion, Vidéosurveillance et contrôle d’accès. Les échanges ont été constructifs.
NOUS SOUHAITONS LA BIENVENUE
ARTELEC (27) / BIGLER SARL (63) / BOUGUIN SARL (78) / C2C (60) / CALORIE / CONFORT (13) / CAUDELEC (33) / CEBAT2 (18) / DEMONGEOT (21) / ECARE(34) / EIC – JULEO (42) / ELECTRICITE GUIDEZ (59) / ELECTRICITE MALLET – GUILLAUME (56) / ESPACE ELEC (90) / EUROPEAN SECURITY TRADING SAS (78) / GRABOLOSA (66) / HUMEAU BILLAUD (85) / JAILLET ELECTRICIEN (39) / JOUANNOT (59) / JP SANTINI ELECTRICITE (20) / JRM DOMOTIQUE (83) / MENAGE ELECTRICITE (41) / MONTELEC (06) / REALISS (38) / RETIS’ELEC (13) / S.E.G (02) / SBI (45) / SDBL (63) / SIMELEC (29)
La SNCF expérimente l’analyse comportementale via les caméras installées dans ses gares et ses trains. En collaboration avec la société Thalès, la SNCF a, en effet, lancé ce projet d’expérimentation en 2015 afin de faire face aux risques imminents d’actes terroristes.
Les caméras de surveillance installées dans ses gares et ses trains seront désormais équipées de logiciels d’analyse qui permettront d’identifier les comportements anormaux des usagers et des personnes circulant dans ses gares ou aux abords de ceux-ci. À ces logiciels d’analyse, s’ajoutent d’autres dispositifs également en cours de tests, tels que des détecteurs de colis suspects, des caméras portatives détenus par des agents de sécurité, ainsi qu’une application smartphone permettant aux voyageurs de lancer l’alerte à partir de leurs téléphones en cas de comportements suspects.
L’analyse comportementale de nos faits et gestes.
Ces logiciels d’analyse ont vocation à recueillir un certain nombre de données qui pourront être analysées en temps réel et faire l’objet d’une alerte, le cas échéant, auprès des autorités compétentes. Ces données pourront notamment porter sur des changements de température corporelle, des haussements de voix, des gestes saccadés, etc.
Actuellement en cours d’expérimentation par la SNCF, ces logiciels d’analyse devraient être amenés à être généralisés.
L’enjeu des données personnelles, la position de la CNIL
« Il ne s’agit plus seulement aujourd’hui d’opérer le simple comptage du nombre de passagers ou de détecter automatiquement un objet abandonné, mais bien de permettre la détection automatisée de « comportements suspects ».
Ainsi, avant toute possible généralisation de ces logiciels à l’issue de leur expérimentation par la SNCF, il est fort à parier que la CNIL, du fait de sa compétence particulière en matière de vidéo-protection, leur portera une attention toute particulière et opèrera un contrôle très strict de leur conformité aux dispositions de la loi Informatique et libertés et du règlement européen qui entrera en application le 24 mai 2018.
En effet, même si les caméras existent déjà, leur nouvelle finalité, tirée de l’implémentation en leur sein de logiciels d’analyse comportementale, devrait nécessiter la mise en œuvre d’un nouveau contrôle par la CNIL, notamment sur :
• L’obligation d’informer les usagers et leurs personnels sur l’existence de ces logiciels
• Les modalités de mise en oeuvre de leurs droits d’accès, de modification, et de suppression des données les concernant recueillies par les dits logiciels
Comme cela avait déjà été fait s’agissant des caméras portatives détenues par des agents de sécurité, dans le cadre de la délibération n°2016-387 du 8 décembre 2016 (1), adoptée par la CNIL, portant avis sur un projet de décret en Conseil d’Etat (décret adopté le 23 décembre 2016 (2)) portant application de l’article L.2251-4-1 du Code des transports et relatifs aux conditions de l’expérimentation de l’usage de caméras individuelles par les agents des services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP.
Cette délibération fait suite à celle du 29 septembre 2016 (3) autorisant la mise en œuvre par la société Thales Services d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dans le cadre de recherches sur le développement et l’amélioration des algorithmes de reconnaissance faciale.
(1) Délib. 2016-387 du 8-12-2016 portant avis sur un projet de décret en Conseil d’Etat portant application de l’article L. 2251-4-1 du code des transports et relatif aux conditions de l’expérimentation de l’usage de caméras individuelles par les agents des services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP.
(2) Décr. 2016-1862 du 23-12-2016 relatif aux conditions de l’expérimentation de l’usage de caméras individuelles par les agents des services internes de sécurité de la SNCF et de la Régie autonome des transports parisiens.
(3) Délib. 2016-296 du 29-9-2016 autorisant la société Thales services à mettre en oeuvre un traitement automatisé de données à caractère personnel dans le cadre de recherches sur le développement et l’amélioration des algorithmes de reconnaissance faciale.
À compter du 1er janvier 2018 (arrêté du 22 décembre 2015), les personnels de conception…
Le déploiement progressif de la carte BTP est lancé pour lutter…
Anitec propose un tour d’horizon complet de l’actualité dans les services expertes à dominante technique : sécurité incendie, sûreté, TIC (Technologies Information Communication) et la domotique.
Juriste au service des Correspondants Informatique et Libertés
La biométrie est une technologie présentant des caractéristiques spécifiques. Elle permet l’identification d’un individu à partir de ses caractéristiques physiques, biologiques ou comportementales (par exemple : empreinte digitale, reconnaissance vocale, ADN…).
Cette technologie traite des données particulières dans le fait qu’elles sont : uniques et permanentes, mais également non choisies par la personne et ne pouvant être attribuées par un tiers, enfin produites par le corps lui-même et le désignant de façon définitive (ce qui permet l’identification certaine des individus).
En ce qui concerne la CNIL
Dans les risques particuliers, le détournement de finalité, la réutilisation des données ou les failles de sécurité font l’objet d’une attention spéciale.
La CNIL suit attentivement les évolutions technologiques qui laissent des traces telles que les empreintes digitales et palmaires, l’ADN, etc.
Enfin, la CNIL intègre les risques liés aux faux rejets et fausses acceptations. La biométrie, selon la CNIL, offre une fiabilité « relative » face à l’obligation de sécurité (reposant sur des probabilités d’ordre statistique).
La reconnaissance vocale ne doit pas être confondue avec l’enregistrement de la voix ou avec la commande vocale. Les conditions de mise en œuvre de cette technologie sont de ne pas utiliser des expressions facilement réutilisables, et au mieux imposer une phrase complexe ; ne pas conserver l’enregistrement brut mais de toujours calculer un gabarit ; et la possibilité de conserver les dernières authentifications afin d’éviter le rejeu (le « trop parfait »).
Le cas particulier du mutimodal a été autorisé en 2011 mais pour un dispositif bien particulier qui apportait des garanties en sécurité fortes (stockage sur lecteur, clé de chiffrement spécifique à chaque lecteur, alarme anti-arrachement, etc). Le multimodal permet de combiner empreinte et réseaux veineux. Un seul lecteur et un seul et même gabarit allient toutes les données biométriques avec irréversibilité.
Base légale :
• S’il ne s’agit pas de salariés, il faut obtenir le consentement préalable tout en proposant une solution alternative.
• S’il s’agit de salariés, il faut démontrer l’intérêt légitime du RT.
L’évolution de la doctrine
En matière de biométrie, la CNIL a mis en place deux types d’autorisation. Les deux s’appliquent pour la mise en œuvre de dispositifs ayant pour finalité le contrôle d’accès par authentification biométrique aux locaux, aux appareils et aux applications informatiques sur les lieux de travail :
• L’AU-053 s’applique pour les bases distantes et locales. De ce fait, elle prend en compte la conservation des gabarits en base par le responsable du traitement.
• L’AU-52 s’applique pour les supports individuels et bases contenant un gabarit illisible sans intervention de la personne. Elle se différencie donc par le fait qu’elle doit garantir la maitrise par la personne concernée de son gabarit biométrique.
Les conséquences de l’arrivée du RGPD (règlement général de la protection des données) en mai 2018 ont largement été anticipées par la CNIL.
Le RGPD reconnait la biométrie comme donnée sensible dans son article 9.
En conséquence, il va y avoir une interdiction de traitement de la donnée sauf à remplir certaines conditions. Il va tout d’abord falloir obtenir le consentement libre et éclairé de la personne. Ensuite, l’exécution des obligations et de l’exercice des droits propres au RT ou à la personne concernée, en matière de droit du travail, de la sécurité sociale et de la protection sociale, dans la mesure où ce traitement est autorisé par le droit de l’Union, par le droit d’un EM ou par une convention collective, conclue en vertu du droit d’un EM qui prévoit des garanties appropriées pour les droits fondamentaux et les intérêts de la personne concernée.
En conclusion
Le traitement des données sensibles implique des risques élevés pour les droits et libertés des personnes physiques.
L’approche par les risques nécessite un encadrement plus strict qui sera assuré, via le RGPD, par le principe de Privacy by design et by default, avec des mesures de sécurité renforcée. Dans ces conditions, sera-t-il nécessaire de faire systématiquement une analyse d’impact ?
La DPIA (ou en français : Analyse d’impact sur la protection des données) remplacera l’Etude d’Impact sur la Vie Privée (EIVP). Elle se fera dès que des conditions suivantes seront remplies : évolution/scoring, décision automatique avec effet légal, surveillance systématique, données sensibles, large échelle, croisement des données, personnes vulnérables, usage innovant, transfert hors UE et/ou blocage d’un droit/contrat.
Enfin, la CNIL est également un organisme de conseil et d’accompagnement aux entreprises. Il ne faut pas hésiter à contacter vos correspondants afin qu’ils vous accompagnent dans vos projets.
Depuis presque une décennie, la vidéodétection est utilisée en primeur pour la fonction de reconnaissance dans l’intrusion, avec des algorithmes de franchissement ciselés (passage de zones, stationnements et mouvements devant le capteur de la caméra), puis pour la gestion des flux (contrôle des directions en sécurité routière, gestion des flux sur voie publique ou dans le privé comme assistant technique au contrôle d’accès).
Dans le domaine incendie, les enjeux sont différents puisqu’il s’agit de reconnaitre des phénomènes physico-chimiques à l’aide de caméras « classiques » fonctionnant dans le domaine visible ou de caméras adaptées au domaine infrarouge. L’analyse produite par un processeur spécialisé (CMOS) contenant l’algorithme est effectuée au choix par la caméra ou l’enregistreur.
Plusieurs phénomènes peuvent venir perturber cette détection, mais il existe des parades avec des objets connectés ou au travers de scénarii soigneusement préparés. Quelque-soit le cas, seule une évaluation de ces systèmes est essentielle avant leur mise en service.
Sur quels matériels, cette technologie peut-elle être utilisée ?
• Directement dans la caméra, qui possède un algorithme de reconnaissance
• Dans un serveur de lecture et d’enregistrement avec un logiciel spécifique
Quels sont les phénomènes physiques analysés ?
• Flammes
• Fumées
• Chaleur (montée en température)
Ce sont les pixels ou groupe de pixels qui sont analysés. Plus le nombre de pixels est grand, plus l’analyse est fine. Mais attention plus le nombre de pixels est important, plus le risque de fausses alarmes peut être nombreux.
En fonction de ces trois critères, la détection peut être dans certains cas scénarisée pour une analyse plus fine ou bien pour être redondante dans le cas d’une levée de doute, soit couplée avec des détecteurs incendie classiques, soit avec d’autres caméras. Il y a confirmation d’alarme :
• Si la caméra détecte une zone flamme et si le détecteur de fumée se déclenche (principe de double détection)
• Si la caméra 1 détecte de la fumée et si la caméra 2 détecte des flammes…
Des parasites peuvent ils empêcher la détection ?
Oui ! Ceux sont les « environnements » connus des professionnels de la vidéoprotection qui peuvent influer négativement sur le principe de détection et qu’il faudra analyser dans la gestion du projet.
• Le vent (mât de caméra insuffisamment ancré)
• Mouvements dans l’image (branches, animaux volants, drones)
• Changements de luminosité (soleil, lumière des phares)
• Changements de température (vague de chaleur sur goudron, radiateur intérieur, passage de véhicules)
• Humidité (pluie, neige, brouillard)
• Surfaces réfléchissantes (vitres, miroir, métaux)
Comment le système fonctionne-t-il ?
Pour être réellement efficient, ces solutions doivent faire l’objet d’une programmation au cas par cas, surtout si on veut limiter les alarmes intempestives. Pour ce qui concerne la détection des fumées, plusieurs options sont possibles : la reconnaissance des couleurs, le sens de propagation, les fréquences d’oscillation des fumées. Des solutions sont également développées pour identifier des flammes. C’est l’éditeur de la solution d’analyse des vidéos (le plus souvent logicielle) qui crée les algorithmes nécessaires à une détection de qualité. Attention, il ne faut pas oublier que les caractéristiques en termes de reproduction des couleurs, de gestion des variations d’éclairage des caméras ainsi que leur positionnement sur le site influencent la bonne marche de la fonction de la détection.
Présentation des clips de démonstration de l’étude de la vidéodétection par le CNPP
Nous avons travaillé à la demande d’un client (étranger) sur le projet d’extension d’un site hors-norme très fréquenté et préalablement équipé d’un parc vidéoprotection de 5000 caméras. L’expression des besoins du client est inédite pour les français attachés à une prévention de la lutte contre l’incendie totalement indépendante d’une solution globale de sécurité. S’appuyer sur le parc vidéo qui couvre l’entièreté du site et ne pas avoir de contrainte avec les systèmes de sécurité incendie en supplément, l’arbitrage est économique et donne la priorité au système lourdement installé.
Le client souhaitait doncintégrer une fonction d’analyse précoce d’image pour la détection du site. Nous avons d’abord validé, d’après nos références pour la mesure des performances des caméras de vidéoprotection, la capacité de celles-ci à donner une image de qualité, malgré une variation de l’éclairage jour/nuit et de potentiels contre-jour, caractéristiques au site en question.
Il a ensuite fallu valider la solution d’analyse d’images du site exploitant en face de six configurations différentes dans une salle d’essai, selon trois foyers types (bois, coton, mousse) définis dans la norme NFEN 54-7 « systèmes de détection et d’alarme incendie » [définie les méthodes d’essai pour les détecteurs ponctuels] et suivant deux types de « fond de scène » colorés. L’idée était de maîtriser l’éclairage et la colorimétrie pour que les paramètres soient au plus près de la réalité, suivant des critères de temps [chronométrage de la montée des fumées et des flammes] utilisés dans la détection classique par détecteur ponctuel. Enfin, nous avons dû démontrer, l’immunité aux fausses alarmes.
Nous avons travaillé à partir d’une quinzaine de séquences vidéos issues du site et représentatives des principaux secteurs visualisés chez le client, de plusieurs heures chacune et enregistrées en période de fréquentation ou non. Nous avons lancé la solution logicielle sur ces séquences avec le même paramétrage ayant permis de satisfaire nos exigences de détection et nous avons compté le nombre de fausses alarmes. La validation a été globale et répond entièrement aux besoins de la norme. Il restera à réaliser des essais de réception pour valider la bonne réalisation du déploiement.
AXE 1 : « Détection de chaleur par caméra thermique »
• Seuil discriminant d’élévation thermique fixé à 200 à 250 degrés (difficulté de l’environnement observé, exemple des caméras installées dans le domaine industriel en présence de fours et générateurs de chaleur), la solution par caméra thermique doit être prohibée.
• Essai sur détection d’un foyer type (buchette de 2 minutes, avec élévation chaleur 3 minutes) qui sert aux essais extincteurs, exigence de détection de la caméra à 100 m en une minute. Le fabricant doit donc proposer un produit en mesure de répondre à ce foyer type pédagogique qui mesure la « détection précoce ». Ce n’est pas la caméra qui dispose de l’algorithme d’analyse mais la solution logicielle dans le PCS.
• Fiabilité du système dans les caméras thermiques (pas de norme spécifique), les exigences sont à -20 à +70 degré Celsius. Les seuils de détection bas peuvent entrainer une fausse alarme, mais aussi un dysfonctionnement possible si la température extérieure monte au niveau du seuil (l’été dans le sud par exemple). L’utilisation de caméras techniques est idéale à l’extérieur pour les déchetteries, à l’intérieur cette solution par caméras thermiques pourrait être efficiente dans les garages de bus, ou dans les parkings ou sont stockés les avions.
Axe 2 : Détection de fumée par analyse d’image visible
• La mise en application immédiate (suite à l’expérience concrète) pourrait être applicable pour un site plus petit avec une solution intégrée ou pas. Il est important de souligner que la méthode ne certifiera pas des produits mais des installations.
• La performance intrinsèque de la caméra n’est pas prise en compte dans les textes américains (NFPA). Le CNPP l’effectue sur le matériel en contre-jour ou en très faible luminosité. Essai type sur foyer « bois (fumée blanche), coton (fumée blanche), mousse (fumée noire) » le fabricant devra être en mesure de proposer un paramétrage unique pour avoir une détection performante quel que soit le fond de scène et sa difficulté. La méthode propose de mesurer la densité minimale et le détecteur ne doit pas être en mesure de se déclencher trop tôt mais dans la tranche définie par le référentiel d’essai (prendre en compte la notion d’immunité aux fausses alarmes, avec le même réglage proposé qui doit durant 24h ne générer aucune alarme.
Il est intéressant de noter les « essais miroirs » effectués par la NFPA et le CNPP sur caméras à plans larges et plans étroits. Le client a été accompagné sur l’ensemble du taux de couverture du site en adaptant les focales et les distances souhaitées pour la détection. Les travaux du CNPP sont encore plus rigoureux dans la méthode d’essai que les américains. Il a été démontré que dans les deux cas, la détection est plus performante en vidéo que la détection dite classique par rapport à l’EN54 (entre 3 et 5 fois plus rapide à détecter).
Dans une décision du 30 Mai 2017 (N° 15/03299), opposant une entreprise qui s’était fait voler à son installateur d’alarme, la Cour d’appel d’Amiens a rappelé que les installateurs avaient une obligation de résultats quant aux bons fonctionnements des systèmes installés chez leurs clients et qu’ils ont également un devoir de conseil.
Remplir ses obligations
La Cour, pour condamner la société Installateur a rappelé, qu’en qualité d’installateur professionnel, il lui appartenait de s’enquérir des besoins précis de la société cliente et de lui prodiguer les conseils utiles, notamment au regard des exigences des compagnies d’assurances qu’elle ne pouvait, puisque professionnelle, ignorer, pour que ces attentes soient satisfaites. Elle ajoute que SAS Installateur ne justifie pas de ce que les choix de la SAS Utilisatrice aient été dictés par un souci d’économie, ni de ce qu’elle l’ait avertie des conséquences de ses choix. Elle ne démontre pas avoir rempli les obligations de conseil et d’information auxquelles en qualité de professionnel, elle était tenue à l’égard de la société cliente et n’établit pas davantage avoir proposé le contrat d’entretien obligatoire.
C’est tout le sens et démarche des entreprises adhérentes à Anitec. Anitec les accompagne afin d’être toujours plus compétente et effeciente.
Les flux secondaire en vidéo, notamment les résolutions, et nombres d’images par seconde minimum en cas de levée de doute par un centre de télésurveillance.
Ce que dit la réglementation sur la levée de doute (videosurveillée ou physique)
L. 613-6 du Code de la sécurité intérieure indique que la levée de doute est définie comme « un ensemble de vérifications (…) de la matérialité et de la concordance des indices laissant présumer la commission d’un crime ou délit flagrant (définit donc la finalité de la caméra) »…. On sait qu’actuellement, la qualité des images réceptionnées chez les télésurveilleurs est à l’origine d’un « certain nombre » de disfonctionnements (problème également de formation des opérateurs). Ils sont souvent confrontés à une impossibilité d’identifier l’événement et donc de confirmer la survenance de la commission d’un délit, malgré la redondance avec des alarmes intrusions. Il est notifié un R.A.S. sur les registres mains courantes, et donc pas de levée de doute physique et pas d’envoi des forces de l’ordre … (si rien ne se passe, c’est ni vu ni connu, si il y a un passage à l’acte, gros risque de frustration du client final).
Cela crée un vide juridique que l’assurantiel cherche à combler en imposant les notions de :
• levée de doute négative,
• levée de doute positive,
• levée de doute impossible.
Ce que dit la réglementation » Arrêté technique du 3 Août 2007 «
La compression MPEG4 : Nombre d’images par seconde
• « Une fréquence minimale de douze images par seconde est requise pour l’enregistrement des flux vidéo issus de caméras installées pour une des finalités mentionnées au II de l’article 10 de la loi du 21 janvier 1995 susvisée, à l’exclusion de celles de régulation du trafic routier, et qui, compte tenu de leur positionnement et de leur orientation, fonctionnent principalement en plan étroit et filment principalement des flux d’individus en déplacement rapide. »
• « Pour l’enregistrement des autres flux vidéo, une fréquence minimale de six images par seconde est requise »
La résolution de l’image (4CIF, 2CIF, CIF, etc)
• « Les flux vidéo stockés issus des caméras qui, compte tenu de leur positionnement et de leur orientation, fonctionnent principalement en plan étroit, à l’exclusion de celles de régulation du trafic routier, ont un format d’image supérieur ou égal à 704 x 576 pixels. Ce format pourra être inférieur si le système permet l’extraction de vignettes de visage d’une résolution minimum de 90 x 60 pixels. »
• « Les autres flux vidéo stockés ont un format d’image supérieur ou égal à 352 x 288 pixels ».
Découvrez les dernières actualités du Club des Femmes dans la sécurité, la gestion des risques et les réseaux, consultez nos enquêtes et reportages afin de connaître nos actions ciblées pour faire évoluer notre profession.
Comment êtes-vous entrée dans l’industrie de la sécurité et de la gestion des risques ?
Je ne travaille pas à proprement parler dans ce secteur, mais j’anime un réseau d’organismes de formation continue dans ce secteur mais également dans le secteur du BTP.
Être une femme au sein de ce milieu très masculin : quels sont vos atouts, faiblesses ?
Quels en sont les avantages, inconvénients ?
Le seul fait d’être souvent la seule femme (ou l’une des seules femmes) lors de réunions ou de groupe de travail donne déjà en lui-même une force et un avantage ; celui d’être écoutée d’emblée (sans pour autant être forcément entendue !), d’avoir une certaine priorité dans les échanges (galanterie française oblige) !
Les femmes ont moins besoin de prouver aux autres quelque chose, elles sont plus enclines à savoir faire plusieurs choses à la fois et concilier plusieurs objectifs à la fois.
Concernant mes atouts et faiblesses, en tant que femme dans un milieu masculin, il est difficile de les dissocier d’autres paramètres (maturité, expérience, valorisation de son poste,…).
L’inconvénient peut être parfois un manque de crédibilité ou de légitimité, tant sont encore fortes les représentations que hommes et femmes ont de certains métiers ou secteurs.
« LES FEMMES ONT MOINS BESOIN DE PROUVER AUX AUTRES QUELQUE CHOSE,
ELLES SONT PLUS ENCLINES À SAVOIR FAIRE PLUSIEURS CHÔSES
À LA FOIS ET À CONCILIER PLUSIEURS OBJECTIFS À LA FOIS. »
Concernant mes atouts et faiblesses, en tant que femme dans un milieu masculin, il est difficile de les dissocier d’autres paramètres (maturité, expérience, valorisation de son poste,…).
L’inconvénient peut être parfois un manque de crédibilité ou de légitimité, tant sont encore fortes les représentations que hommes et femmes ont de certains métiers ou secteurs.
Quels sont vos objectifs / actions pour la valorisation de votre profession auprès des femmes ?
Je m’occupe d’un dispositif « capital filles » qui consiste à faire parrainer par des entreprises des jeunes filles pour des métiers traditionnellement masculins.
Présentez-nous votre parcours dans la sécurité et la gestion des risques.
Je suis arrivée au bureau de la formation continue du ministère de l’éducation nationale après avoir été conseillère en formation dans un Greta ; je n’ai pas de parcours dans la sécurité, que j’ai découvert en arrivant sur ce poste.
Qu’attendez-vous de votre participation au Club des femmes dans la sécurité et la gestion des risques (sujets d’échanges, réseau, visibilité, types d’actions…) ?
Je crois beaucoup à la force d’un réseau, d’une communauté, sur quelque sujet que ce soit ; cela se manifeste par une solidarité autour du thème fédérateur. J’attends donc de ce groupe une attention particulière centrée sur la place de la femme dans ce secteur, mais aussi plus globalement dans la hiérarchie de l’entreprise et dans la société.
Capital Filles est destiné aux jeunes filles des lycées relevant de la politique de la ville (venant de milieux défavorisés).
Des déléguées des entreprises partenaires viennent animer des réunions dans les classes de 2nd, 1ère et terminales pour faire connaître le dispositif. Puis, les marraines vont aider les jeunes filles dans leurs choix d’orientation post bac, emploi ou (surtout) contrat d’apprentissage.
Elles vont leur faire connaître leur entreprise, leurs métiers et les aideront à trouver un contrat d’apprentissage et un CFA (BTS ou DUT).